Le programme culturel de Nicolas Dupont-Aignan
Nicolas Dupont-Aignan : numériser les données culturelles publiques
Le candidat de Debout la France ambitionne de faire de la culture une vitrine de l'exception culturelle française en la diffusant à l'étranger. En premier lieu, il souhaite créer un grand Ministère de la Culture englobant le tourisme et prévoit de lui accorder 1% du budget de l’État (soit 10 milliards d'euros, contre 1,1% en 2017 hors tourisme).
Pour encourager le mécénat des entreprises, le candidat souhaite passer le plafond du dispositif Aillagon (permettant de déduire une partie des dons de l'impôt sur les sociétés) de 0,5% à 1% du chiffre d'affaires. Il souhaite assurer la rémunération des auteurs « grâce au mécanisme d’une licence globale, prélevée sous la forme d’une contribution forfaitaire mensuelle sur chaque abonnement Internet, et redistribuée au prorata des audiences respectives ».
Il promet « la numérisation des données culturelles publiques » pour en garantir l'accès au plus grand nombre à travers un portail unique. Il veut également instaurer un « ticket découverte culturelle » qui serait offert à tous les Français à partir de 16 ans leur donnant accès à « un billet de cinéma Art et essai, une place de théâtre, une entrée d'exposition, un concert et une visite d’un monument historique ».
En matière d'éducation, le candidat de l'Essonne veut encourager l'apprentissage artistique dès l'école primaire grâce à des partenariats avec les institutions et la participation de chaque enfant à une production artistique. Il prévoit la création d'un CAPES en Histoire de l'art pour que son enseignement dans le secondaire soit plus efficace. Il souhaite « introduire un contingent de places allouées aux écoles, collèges et lycées dans les théâtres et salles de spectacles publics, et élargir à l’ensemble des institutions d’envergure régionales et nationales le jour d’ouverture pour les scolaires ». Enfin, il veut multiplier les interventions d'artistes dans le système éducatif « en doublant le plafond d’heures prises en compte dans l’assurance chômage (110 heures contre 55 actuellement) » (permettant aux intermittents d'atteindre leurs 507 heures en y intégrant une plus grande part d'enseignement).
Son programme ne mentionne aucune mesure concernant l'opéra ou les arts du spectacle.