Présentation des actions culturelles de l’Opéra de Massy
Philippe Bellot, quel est l’enjeu des actions culturelles pour l’Opéra de Massy ?
Philippe Bellot : L’Opéra de Massy a été construit il y a une trentaine d’années dans le quartier le plus populaire et difficile de la ville, un ancien terrain vague sur lequel il y a même eu un squat pendant un moment. Le maire de l’époque, Claude Germon, qui a fait construire l’opéra, voulait apporter le plus bel équipement de sa ville dans le quartier qui en avait le plus besoin. Au-delà de l’Opéra, il y a 10.000 m² au sol d’équipements culturels avec une médiathèque et un cinéma. Nous sommes très fiers de ce que notre équipe de production parvient à présenter sur notre scène, mais le premier objectif de l’Opéra de Massy reste d’être au service des habitants et de la collectivité : dès l’ouverture de l’Opéra, l’action culturelle a été une priorité. Nous y dédiions alors deux salariés. C’était un peu nouveau à l’époque, dans les maisons d’opéra, de se préoccuper d’un public non-abonné, non-fidèle et non initié. Notre activité d’actions culturelles se fait dans les murs, pour inciter les gens à entrer dans la maison et découvrir ce qu’est une maison d’opéra, mais aussi hors les murs, pour aller à la rencontre des publics empêchés ou qui n’ont pas accès facilement à l’Opéra, mais qui ont aussi droit à cette culture.
Quels sont les grands axes de votre politique d’actions culturelles ?
Marjorie Piquette : Notre action culturelle repose sur trois axes. Il y a d’abord les services éducatifs et pédagogiques en relation avec les scolaires, qui est la partie la plus traditionnelle des actions culturelles : faire venir les élèves des écoles de Massy, les collèges du département et les lycées de la région pour leur faire bénéficier des offres et des programmations d’action culturelle que l’on propose autour des spectacles, avec des ateliers et des conférences. Nous proposons également à des collégiens et lycéens 500 places gratuites lors de nos répétitions générales : il y a une véritable effervescence dans la salle quand ces jeunes, qui pour la plupart ne sont jamais venus à l’opéra, applaudissent la distribution.
Quel est le deuxième axe de votre politique culturelle ?
Marjorie Piquette : C’est l’accessibilité pour le plus grand nombre. Nous avons ainsi des offres ciblées pour les personnes handicapées, la toute petite enfance, les séniors, les publics en insertion. Ces spectateurs ne sont pas du tout captifs : certains l’ont été mais les sorties culturelles ne sont plus dans leurs priorités au quotidien. Nous travaillons avec les maisons de quartier, avec les enfants de la Réussite éducative [accompagnement social, culturel et sanitaire pour les 2-16 ans, ndlr]. Nous partons du principe que l’activité artistique est une manière de reprendre confiance en soi et participe donc à une réinsertion. Sur ce volet, nous travaillons beaucoup avec nos artistes en résidence.
Que leur proposez-vous concrètement ?
Marjorie Piquette : Nous avons un équipement dédié à l’accueil des personnes handicapées en fauteuil. Nous avons également obtenu grâce à la Fondation Orange un équipement pour les sourds et malentendants : nous proposons des boucles magnétiques, de l’audiodescription et de l’amplification sonore pendant les spectacles grâce à un boitier que nous remettons à l’entrée. Pour la toute petite enfance jusqu’à trois ans, nos artistes en résidences font des interventions dans des crèches. Cette année, nous accueillerons également une station Bébé mobile via un partenariat avec le Centre Pompidou [qui ouvrira une antenne à Massy en 2025, ndlr] : une artiste a créé des formes s’inspirant du corps humain, que les bébés peuvent s’approprier. Cette œuvre d’art est exposée à Beaubourg : il s’agit vraiment d’une découverte artistique.
Philippe Bellot : Nous disposons également d’un espace pédagogique : une grande salle équipée avec des coins spécialisés par âge, où l’on trouve des instruments de musique, des éléments de décor, des costumes, ou encore une médiathèque. Cet espace nous sert dans les visites guidées que nous proposons quotidiennement, mais nous le mettons également à disposition gratuitement aux écoles de la ville. Cela permet aux enfants de venir à l’Opéra.
Vous proposez également une programmation ‘En famille’ : de quoi s’agit-il ?
Philippe Bellot : C’est en effet un nouveau dispositif cette année. Nous aurons plusieurs rendez-vous dans l’année. Le principe est que ce sont les enfants qui emmènent leurs parents voir un spectacle, avec des tarifs adaptés. Nous invitons dans ce cadre Natalie Dessay pour Casse-Noisette et avons joué un spectacle autours des Fables de La Fontaine. Ces programmes sont construits pour un jeune public, ne sont pas trop long (entre une 1h et 1h10), et nous les jouons à 20h le vendredi. Cela permet à un public qui n’a pas l’habitude de venir à l’opéra de franchir les portes malgré tout, pour accompagner leurs enfants. Ils verront un spectacle d’opéra ou de danse, en famille, avec un tarif très bas.
Venons-en au troisième axe de votre politique culturelle : quel est-il ?
Marjorie Piquette : Il regroupe l’innovation et la création, avec des commandes à des artistes pour des formes et des œuvres spécifiques, dédiées à l’action culturelle. Il y a par exemple des opéras participatifs et des petites formes. Tous les deux ans, l’Orchestre de l’Opéra de Massy monte ainsi en création un opéra participatif. Ces productions impliquent largement les enfants de Massy, avec des chefs de chœur qui vont travailler dans les écoles. Cette année, nous proposons ainsi au mois de juin Râmâyana d’Olivier Calmel, avec un livret original écrit par Damien Lecamp.
Philippe Bellot : Dans ce cas, nous associons les artistes en résidence chez nous, et notamment la danse avec la nouvelle compagnie Snorkel Rabbit : Alba Castillo va chorégraphier ce spectacle participatif. Nous essayons d’associer tous les artistes qui travaillent dans la maison pour monter un projet ensemble. Autre exemple : nous avons monté il y a trois ou quatre ans un projet qui continue à tourner, Féminin-masculin, Le Mélange des genres à l’opéra.
De quoi s’agit-il ?
Marjorie Piquette : De l’action culturelle est né un spectacle qui tourne encore aujourd’hui. Nous avons mené il y a cinq ans un projet qui s’appelait Jeunes en scène, avec des jeunes déscolarisés aux profils très compliqués envoyés par les Missions locales. Nous y avons détecté beaucoup de problématiques d’homophobie et de racisme entre eux, avec une violence qui nous a interpelés : nous ne pouvions pas laisser passer cela dans un opéra, lieu de tolérance et de dialogue. Nous est venue l’idée de créer ce spectacle d’opéra : nous avons rassemblé des artistes pour utiliser l’opéra, qui utilise le mélange des genres avec des rôles travestis, pour traiter ce sujet. Nous y retrouvons, avec une très belle distribution, Cherubin, un contre-ténor, et un baryton dont le nom de scène est Patachtouille, et qui se travestit. Ce projet a eu le soutien de la DILCRAH [Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Haine anti-LGBT, ndlr], qui nous permet d’avoir un budget chaque année pour le remonter. Nous le faisons donc tourner gratuitement dans les théâtres qui veulent bien nous accueillir : nous l’avons fait cette année à Montgeron, dans le 91. C’est suivi d’un forum pour faire parler les jeunes lycéens de cette thématique.
Quel impact attendez-vous pour l’Opéra de Massy de ces actions culturelles, au-delà des enjeux sociaux ?
Philippe Bellot : Le renouvellement du public est un enjeu important. Depuis trois ans, nous proposons par exemple aux étudiants un tarif à dix euros valable pour tous les spectacles et toutes les séries, toute l’année. Sur Carmen, nous avions ainsi 250 étudiants sur les deux soirées. Cela se voit dans la salle et est un bel outil de renouvellement du public. Vu le nombre d’étudiants que nous avons grâce au plateau de Saclay, il est indispensable de leur donner accès à l’Opéra, et pas en dernière minute au fond de la salle, car ce n’est pas l’image que nous voulons donner. Ils peuvent réserver leur saison dès son lancement, comme tout le monde, et ils paient ce qu’on peut payer quand on est étudiant : à dix euros la place, un étudiant peut se permettre d’aller trois ou quatre fois à l’opéra sans trop grever son budget. Nous sommes également partenaires de l’association Culture du Cœur, à qui nous donnons 10 ou 15 places par spectacle. L’objectif de ces initiatives est que le prix ne soit pas une barrière. Beaucoup de gens pensent que l’opéra n’est pas pour eux : nos actions, et notamment ce que nous faisons hors les murs, par exemple avec le Bus Opéra, font venir les gens. On s’y amuse et on vient voir sans y penser un Mozart ou un Offenbach et on se rend compte que l’opéra est loin d’être inaccessible. C’est comme ça que l’Opéra de Massy a gravi les échelons en termes de fréquentation.
Vous évoquez le Bus Opéra : de quoi s’agit-il ?
Marjorie Piquette : C’est un projet qui existe depuis une dizaine d’année. L’objectif est de circuler sur le territoire. Nous créons de toute pièce une compagnie pour l’occasion, avec nos artistes, notre orchestre, notre réseau, et la participation d’un public néophyte. Au départ, nous ne le faisions qu’à Massy, puis Les Ulis et Longjumeau se sont associés au projet il y a quatre ans : nous déplaçons désormais 60 personnes sur trois sites, qui sont tous des quartiers prioritaires. Les financements que nous recevons sont totalement dédiés à l’action culturelle : quand j’embauche des artistes, je veille à ce qu’ils soient prêts à s’intégrer dans un tel projet, où ce ne sont pas eux les vedettes. Il y a des ateliers de préparation ciblant les jeunes adultes et des personnes isolées. Nous avons aussi des jeunes du conservatoire qui ont là une occasion d’intégrer l’orchestre, aux côtés d’un chef d’attaque professionnel. Depuis l’année dernière, nous intégrons aussi les enfants de la Maîtrise de Massy, qui s’est associée à l’orchestre pour chanter le chœur des enfants de Carmen, ainsi que des enfants et adultes de la cohorte Démos précédente au sein de l’orchestre. Chaque année, nous choisissons une œuvre et des metteurs en scène différents.
Les représentations sont donc données en plein air ?
Philippe Bellot : Tout à fait. À Massy par exemple, nous sommes dans le quartier de Villennes, un quartier en difficulté qui a besoin de ce genre d’événements. Nous nous installons dans une espèce de kiosque entouré par des tours : il y a un public qui vient s’assoir autour du kiosque, et de nombreux habitants à leur fenêtre. De même, à Longjumeau, nous jouons dans le quartier Sud au milieu des tours. Aux Ulis, nous sommes sur une esplanade, où le marché se tient habituellement. Nous sommes donc en plein air : cela demande un effort supplémentaire aux artistes. C’est un projet participatif : nous allons chercher des amateurs dans les maisons de quartiers ou dans les associations pour faire les chœurs et participer à l’orchestre aux côtés de professionnels (nous ne voulons pas faire un spectacle au rabais). L’œuvre est réduite, généralement avec un Monsieur Loyal qui permet de rendre la pièce plus facilement compréhensible. Nous faisons un raccord en extérieur devant l’Opéra : tout le quartier peut donc en profiter. Puis nous itinérons pendant un week-end, au contact de néophytes, qui, un jour, auront peut-être l’idée de venir voir l’œuvre intégrale à l’opéra.
Qui sont les artistes en résidence que vous évoquez ?
Marjorie Piquette : Nous avons des artistes du Jeune chœur de l’Opéra de Massy. Les chefs sont choisis parmi les jeunes chefs qui sont passés par l’apprentissage de l’Orchestre de l’Opéra de Massy et ont aujourd’hui développé une carrière. Nous recrutons aussi dans notre réseau, des chanteurs qui ont des carrières déjà importantes mais qui aiment venir chanter dans le Bus Opéra, car il s’agit d’une approche différente.
Philippe Bellot : Ce sont des artistes et metteurs en scène qui partagent notre point de vue et veulent transmettre leur passion pour l’opéra. Ils ne viennent pas simplement pour le cachet, mais parce qu’ils sont conscients que ce travail est utile et nécessaire. Il faut aller vers le public qui pense que l’opéra est vieux et ringard et n’est pas pour eux, pour leur montrer ce que c’est réellement. L’opéra est un art populaire, accessible à tous, comme de la comédie musicale.
Comment ces actions sont-elles financées ?
Philippe Bellot : D’abord, nous sommes soutenus par la ville de Massy qui est notre plus grand partenaire, mais aussi la DRAC, la Région Ile-de-France et le département de l’Essonne. Nous recherchons également des financements spécifiques pour certains projets. Par exemple, l’agglomération et les villes des Ulis et de Longjumeau donnent un peu d’argent pour le Bus Opéra, qui se déplace du coup chez eux. Nous avons eu un gros projet avec un collège financé par l’Europe. Pour financer nos places étudiantes, qui représentent un manque-à-gagner important, nous avons par exemple réduit notre budget de communication et de publicité.
Vous avez lancé en octobre un projet Démos, dont vous êtes désormais porteurs en Essonne. Comment décririez-vous ce projet ?
Justine Ducher : Nous avons adopté une nouvelle appellation, Démos Nord-Essonne, qui regroupe les villes de Chilly-Mazarin, Massy, Longjumeau et Les Ulis. Elle a débuté avec un stage fin octobre. Nous avons 90 enfants qui s’engagent pour trois ans d’apprentissage orchestral. Leur famille s’engage également car le projet s’adresse à l’ensemble de la famille, les parents devant être derrière les enfants. Ils peuvent aussi être inclus dans les classes de chant. Lors du stage de rentrée, les enfants ont pu rencontrer les musiciens de l’Orchestre, les danseurs et les chefs de chœur : nous disposons d’une équipe artistique d’une vingtaine de personnes. Ils se sont également approprié les lieux, ce qui est important car ils vont venir souvent en rassemblement à l’Opéra.
Comment ce projet est-il né ?
Philippe Bellot : Nous avons été sollicités par Démos pour accueillir des répétitions de la précédente cohorte, qui s’appelait Ouest-Essonne. Les cohortes se concluent traditionnellement par une restitution à la Philharmonie. Mais le nombre de places est limité, et il était compliqué pour un certain nombre de familles massicoises et des autres villes de s’y rendre. J’ai donc suggéré de faire en plus une restitution à l’Opéra de Massy. Suite à cela, le Directeur de Démos nous a proposé d’être porteurs de la cohorte suivante. Cela impliquait de faire de la place dans nos murs, d’embaucher quelqu’un : nous avons très vite accepté. Démos est l’exemple type et concret de ce que nous souhaitons faire, c’est-à-dire ouvrir nos portes à des enfants qui n’ont jamais vu un instrument de musique, à des familles très éloignées de l’opéra.
Comment son organisation a-t-elle été définie, notamment en termes de communes ciblées et de recrutement des enfants ?
Philippe Bellot : Pour ce qui est des communes cibles, nous avons repris celles de la précédente cohorte, à l’exception de la ville d’Etampes, qui portait cette cohorte mais n’a pas souhaité poursuivre. Pour les remplacer, nous avons cherché une commune ayant les mêmes caractéristiques que les nôtres, et avons donc intégré Chilly-Mazarin, dont la maire a tout de suite accepté.
Justine Ducher : Les enfants participant doivent avoir entre sept et neuf ans. Nous avons cherché à observer une parité entre le nombre de filles et de garçons, même si elle est difficile à atteindre. Ensuite, nous nous sommes appuyés sur la connaissance qu’ont les référents sociaux du projet des familles afin de cibler des enfants qui n’ont pas accès à des activités extrascolaires, et a fortiori à des activités artistiques. Il y a des réunions organisées dans chaque centre qui accueille un pupitre (soit 15 enfants). L’objectif est que les enfants s’engagent sur les trois années, même s’il peut arriver qu’il y ait un petit peu de déperdition.
Quelles pratiques leur sont-elles enseignées ?
Justine Ducher : Tous les enfants font du chant, de la danse et d’un instrument. Les concerts de fin d’année incluent d’ailleurs toujours une partie chorégraphiée et une partie chantée. Tout le monde se voit prêter un instrument, y compris les référents terrain (les travailleurs sociaux qui travaillent avec eux), et qui apprennent avec les enfants : ils connaissent ainsi les mêmes difficultés et les mêmes plaisirs. Nous commençons par une approche très corporelle : des enfants révèlent parfois très vite des potentialités sur la danse ou le chant, qu’ils n’avaient jamais explorées ni exploitées. Il n’y a pas de solfège à proprement parler la première année mais une approche par la pratique. La formation musicale plus classique, mais toujours progressive, s’ajoute en deuxième année. Le dispositif est pensé de manière progressive, afin que les enfants ne soient jamais en difficulté. Le projet s’adapte aux capacités des enfants, même si l’apprentissage leur demande un effort : nous voulons transmettre ce goût de l’effort.
Comment le choix de l’instrument prêté à chaque enfant se fait-il ?
Justine Ducher : Nous organisons plusieurs séances de découverte instrumentale où des musiciens de l’Orchestre présentent leur instrument : des préférences se dessinent, qui sont couplées à des critères de taille.
Quelle est votre ambition en termes de développement des enfants ?
Justine Ducher : Le dispositif Démos existe depuis dix ans, et a toujours été très documenté : on sait que la moitié des enfants poursuit un apprentissage orchestral, parfois dans des Démos avancés, qui sont des orchestres spécifiques (il y en a un en Ile-de-France). Il est également prouvé que la pratique instrumentale développe des capacités cognitives qui se ressentent dans les résultats scolaires. L’objectif est aussi de donner confiance aux enfants, leur montrer qu’ils peuvent réussir et aller chercher les opportunités.
Marjorie Piquette : Les villes s’engagent aussi à les accueillir dans leurs conservatoires. Nous sommes déjà en concertation avec les directeurs de conservatoires qui doivent préparer le tarif et les places d’accueil pour les enfants qui sortiront dans trois ans. Le conservatoire de Chilly-Mazarin ouvrira même une classe de contrebasse dans cet objectif.
Les restitutions seront données à l’Opéra de Massy : le seront-elles aussi à la Philharmonie ?
Philippe Bellot : Elles seront probablement données aussi à la Philharmonie car il est important pour les familles et leurs enfants de pouvoir y aller. Ils ne seront d’ailleurs pas privés de Philharmonie : il est prévu dans le cursus des journées là-bas, afin de leur faire découvrir les lieux et la salle.
Marjorie Piquette : À la fin des trois ans, il y aura une création. Nous choisirons avec la cheffe d’orchestre un compositeur pour créer une œuvre pour Démos Nord-Essonne, qui sera jouée à la Philharmonie. En attendant, la remise des instruments aura lieu le 22 janvier à l’Opéra de Massy, et inclura déjà une petite restitution de ce qu’ils auront fait au cours des deux derniers mois. Puis, le concert de fin d’année sera le 7 juin, là encore à l’Opéra de Massy.
Philippe Bellot : Notons que nous avons insisté pour avoir une cheffe d’orchestre pour porter le projet à Massy. Nous avons de très bonnes cheffes d’orchestre et celle qui suit Démos est vraiment fabuleuse.