Louis Langrée nommé Directeur de l'Opéra Comique
La nomination de Louis Langrée a notamment pris ce temps car elle émane du Président de la République (sur proposition de la Ministre de la Culture), comme ce fut le cas pour celle d'Alexander Neef à la tête de l'Opéra national de Paris.
Louis Langrée arrive à la tête d'une maison qu'il connaît déjà bien, comme l'un de ses invités réguliers : il y dirigeait en 2018 Hamlet d'Ambroise Thomas qu'il reviendra conduire en tant que Directeur de la maison en janvier 2022, il y conduisait en 2019 Fortunio de Messager (la même année que Carmen en direct du Met), il y conduisait Le Comte Ory en 2017 (peu après Pelléas et Mélisande au Théâtre des Champs-Elysées).
Louis Langrée arrive également au sommet de cette Salle Favart fort d'un début de carrière lyrique et symphonique en France (chef de chant et assistant à l'Opéra national de Lyon, puis à l’Orchestre de Paris), déployé ensuite à l'international dans les plus prestigieuses maisons et festivals. Le lien entre symphonique et lyrique, ancré dans le paysage musical français a aussi été élaboré pour cette nouvelle page de l'Opéra Comique avec Chrysoline Dupont (Directrice de la programmation de l’Orchestre de chambre de Paris, passée par le Festival d’Aix-en-Provence et l’Opéra national de Paris), qui rejoint l’équipe de direction de l’établissement.
Le lien entre le rayonnement international et l'ancrage lyrique français, au cœur de la carrière de Louis Langrée, explique sa nomination et lui dessine d'ores et déjà un programme artistique pour prolonger celui de l'Opéra Comique (avec des tournées, partenariats et coproductions "qui célébreront l’Europe de la Culture"). Son projet met en avant « l’esprit Favart » dans le prolongement et le déploiement de l'identité contemporaine de cette maison : "mêlant dans sa programmation des grandes œuvres du répertoire de l’Opéra Comique et des créations". Cette richesse vise à renforcer encore son identité et la clarté de sa programmation, via la notion de "pléiades" associant plusieurs événements artistiques autour d'une même œuvre. Des récitals, des actions pédagogiques et de médiations, des formes différentes (comme la maison a l'habitude d'en proposer) devraient ainsi résonner avec les grandes productions têtes d'affiche.
L'autre axe fort du projet présenté doit y contribuer et prolonger lui aussi les actions menées avec les initiatives de la maison : formation de jeunes artistes, "Nouvelle Troupe Favart" (lien privilégié avec un ensemble d'artistes fidélisé), Maîtrise populaire, mais aussi "des projets d’opéras participatifs et des opérations dédiées au jeune public".
À suivre et à vivre sur Ôlyrix.