Le nouveau Directeur général et artistique, Dominique Pitoiset, accompagné de son Directeur général délégué, Bruno Hamard, présente la saison 2021/2022 à Opéra de Dijon, et en profite pour dévoiler la nouvelle identité visuelle de l’institution bourguignonne. Le nouveau logo O|D renvoie à l'auditOrium et au granD théâtre, insistant sur l'objectif de réinvestir la salle historique.

C'est toutefois au cœur historique de la ville, Place de la Libération, que sera donné le concert de rentrée le 18 septembre avec l'Orchestre Dijon Bourgogne et le Chœur de l’Opéra de Dijon dirigés par Guillaume Tourniaire, invitant la soprano Angélique Boudeville et le ténor Yu Shao pour des airs d’opéras. Le lendemain, la rentrée se poursuit (et la résidence menée par la précédente direction) à l'auditorium avec La Cappella Mediterranea de Leonardo García Alarcón pour un florilège de Monteverdi à Rameau.

Il faudra ensuite attendre novembre pour le premier opéra (un seul concert est programmé entre le 30 septembre et le 2 novembre, avec Renaud Capuçon & l’Orchestre de Chambre de Lausanne). Macbeth de Verdi dans une nouvelle mise en scène de Nicola Raab dirigée par Sebastiano Rolli invitera Stephen Gaertner et Alexandra Zabala (pour incarner le couple terrible), Dario Russo (Banco), Carlo Allemano (Macduff), Yoann Le Lan (Malcolm), Stephanie Marshall (Suivante de Lady Macbeth), et les phalanges maison (Orchestre et Chœur de l’Opéra de Dijon dont certains en solistes).

Le retour au grand théâtre se fera avec L’Isola disabitata de Haydn initiant le partenariat avec l’Académie de l’Opéra national de Paris, du 27 novembre au 3 décembre, réunissant dans la mise en scène (décors, lumières & vidéo) de Luigi De Angelis et sous la direction de Leonardo Garcia Alarcón : l'Orchestre de musiciens issus de l’Académie de l’Opéra national de Paris, des formations supérieures de l’École Supérieure de Musique Bourgogne-Franche-Comté, des Conservatoires Nationaux de Paris, Lyon et de la Haute école de Musique de Genève. Les solistes sont également de l'académie parisienne, dans une double distribution : Ilanah Lobel-Torres et Lise Nougier (Constanza), Kiup Lee et Tobias Westman (Gernando), Kseniia Proshina et Andrea Cueva Molnar (Silvia), Alexander Ivanov et Yiorgos Ioannou (Enrico).

Le mois de décembre sera festif et tout public, grâce à Hänsel et Gretel d'Engelbert Humperdinck dans une mise en scène de Stephen Taylor avec les musiciens et solistes de la compagnie WoCo (Westminster Opera Company), Helen Maree Cooper et Anna Cavaliero dans les rôles d'Hänsel et Gretel, une version abrégée et adaptée pour cinq instrumentistes sous la direction de Guy Hopkins.

Le Petit Chaperon rouge de Georges Aperghis viendra également en décembre, dans la version Charlotte Nessi avec les comédiens Arthur Goudal et Axel Delignières. 

Après l’Italie et l’Allemagne, le mariage de la latinité et de la germanité s’impose à l'auditorium avec Cosi fan tutte de Mozart et de son librettiste Lorenzo da Ponte du 6 au 12 février, dans une mise en scène du nouveau Directeur des lieux, Dominique Pitoiset. Le chef Guillaume Tourniaire dirigera à nouveau l’Orchestre Dijon Bourgogne et le Chœur de l’Opéra de Dijon, pour accompagner Andreea Soare (Fiordiligi), Kathryn Rudge (Dorabella), Andrea Hill (Despina), Maciej Kwaśnikowski (Ferrando), Timothée Varon (Guglielmo) et David Biźić (Alfonso).

Retour à l'opéra baroque et au grand théâtre ensuite, avec Le Couronnement de Poppée de Monteverdi par le metteur en scène de théâtre Alain Françon du 20 au 26 mars, joué et chanté par Le Poème Harmonique et les solistes de l’Académie de l’Opéra national de Paris dirigés par Vincent Dumestre. Bond ensuite vers le XXIème siècle, avec Julie de Philippe Boesmans, adapté de la pièce de Strindberg, du 4 au 7 mai, dans un jeu de résonance avec le programme précédent, car le compositeur belge était chargé d’orchestrer Le Couronnement de Poppée pour La Monnaie quand il composa son œuvre en 2005, et car l’exemple de Monteverdi l’inspira dans le découpage des rôles et des voix. C’est le duo féminin Silvia Costa & Marie-Louise Bischofberger qui s’occupent ici de la mise en scène, avec l’Orchestre de l’Opéra national de Lorraine (maison en coproduction), Irène Roberts dans le rôle-titre (avec Marie Tassin - Julie qui danse), Dean Murphy (Jean) et Lisa Mostin (Kristin).

La programmation opératique de l’Opéra de Dijon s’achèvera mi-mai à l'auditorium sur Don Pasquale de Donizetti par Amélie Niermeyer avec l’Orchestre et le Chœur de la maison dirigés par Debora Waldman, Laurent Naouri dans le rôle-titre, André Morsch (Docteur Malatesta), Anna Devin (Norina).

Riche programmation de concerts cette saison également, avec la participation de l'Ensemble La Tempête, des duos Angélique Boudeville et Yu Shao, Alexandra Flood et Alexander York, un récital de la soprano Adriana Gonzalez, un concert Lully dirigé par Vincent Dumestre, avec entre autres, la soprano Ana Quintans, le ténor Cyril Auvity, Marc Mauillon, le baryton Igor Bouin, et la basse Virgile Ancely. Le baryton Thomas Bauer interprétera de son côté Le Voyage d’hiver de Schubert en janvier, Leonardo García Alarcón dirigera La Passion selon Saint-Mathieu, et Etienne Meyer sera à la tête d’une riche distribution pour chanter des airs de Domenico Mazzocchi. En juin, les Chœurs de l’Opéra de Dijon présenteront la musique d’Arvo Pärt, avant que les sopranos Anaïs Constans et Angélique Boudeville, et la mezzo-soprano Anaïk Morel ne chantent des extraits du Chevalier à la rose de Richard Strauss.