Orphée à Bruges
Réminiscence du mythe d'Orphée, La Ville morte de Korngold est un opéra en trois tableaux écrit sur un livret du compositeur et de son père à partir de la pièce intitulée Le Mirage, elle-même écrite d'après le roman Bruges-la-Morte de l'écrivain belge Georges Rodenbach. Fait rarissime, l'opéra fut créé (le 4 décembre 1920) simultanément dans deux théâtres : au Stadt-Theater de Hambourg et à l'Opéra de Cologne. L'ouvrage raconte l'histoire de Paul, âme désespérée depuis plusieurs années par la mort de sa défunte Marie et dont l'existence à Bruges est marquée par le constant souvenir de sa perte. Apparaît alors Marietta, femme de théâtre et danseuse, dont les traits sont identiques à ceux de Marie.
Réservez vos places pour La Ville morte à Toulouse du 21 novembre au 5 décembre 2018 !
Torsten Kerl et Angela Denoke interprètent aujourd'hui "O freund... Glück das mir verblieb" :
"Glück das mir verblieb" (Joie restée près de moi) est un duo pour soprano et ténor. Paul a invité Marietta (danseuse de Lille), il lui demande une chanson, qu'ils reprennent ensemble : « Joie, restée près de moi, Viens, mon amour véritable. La nuit tombe dans le bosquet. Tu es ma lumière et mon jour. L'espoir et nos cœurs montent aux cieux à l'unisson. Véritable et triste chanson d'amour doit mourir. Je connais la chanson. Je l'ai entendue, plus heureuse, souvent, autrefois. Elle a encore un couplet, m'en souvient-il ? Bien que le chagrin devienne sombre, Viens à moi, mon vrai amour. Penche vers moi ton pâle visage. La mort ne nous séparera pas. Si tu dois me quitter un jour, ce sera pour la vie après la mort. »
Retrouvez également cet ouvrage en intégralité :