L'hymne du régiment, sans défilé
Lorsque l'on visionne cet extrait, on ne peut s'empêcher de penser que Natalie Dessay s'est probablement bien amusée à construire son personnage de Marie dans la Fille du Régiment. Ici, contrairement aux airs précédents, le chant dans le chant n'est pas particulièrement mis en avant musicalement par Donizetti. Il revient donc à la mise en scène de différencier ce passage du reste de l'opéra. En l'occurrence, Laurent Pelly s'est employé à installer son personnage sur un piédestal.
Marie a été recueillie enfant par un régiment militaire français, qui l'a élevée du mieux qu'il l'a pu : celle-ci est donc la fille de chaque soldat du régiment dont elle est vivandière. Seulement, la jeune femme est tombée amoureuse d'un tyrolien ennemi qui lui a sauvé la vie. Celui-ci, pour avoir sa main, n'hésite pourtant pas à s'engager dans le régiment. Pour fêter ce nouvel engagement, Marie est invitée à chanter l'hymne du régiment.
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Précédents airs de notre série sur le chant dans le chant :
10 - Chant et hors chant : Le Chevalier à la rose
09 - Les jeux d'Olympia : Les Contes d'Hoffmann
08 - Ce Pape le veau bien : Faust
07 - Loin d'être étriquée : Eugène Onéguine
06 - Chant de concours : Les Maîtres-Chanteurs de Nüremberg