Lorsque Méphisto chante la Ronde du Veau d'Or, il annonce vouloir distraire mais il cherche surtout à faire étalage de sa puissance. Ainsi, par sa forme de rondo (c'est-à-dire alternant des couplets et un refrain), cet air est joyeux et populaire. Cet aspect est encore mis en avant par l'intervention du chœur qui souligne l'effet d'entraînement obtenu par Méphisto. Mais cette forme se trouve en contradiction avec le propos cynique qui lui est associé ("Satan conduit le bal !"). Cet air nécessite une grande puissance vocale, parfaitement rendue ici par René Pape, par laquelle Méphisto impose la puissance de son pouvoir.

Le docteur Faust est au crépuscule de sa vie, triste et mélancolique. Il pactise avec le diable, représenté par Méphistophélès, afin de retrouver les plaisirs de la jeunesse et de séduire Marguerite, jeune femme aperçue dans une vision et dont il est tombé amoureux. Alors que le frère de Marguerite, Valentin, s'apprête à partir en guerre, entouré d'autres soldats, Méphisto vient le trouver et promet de divertir l'assemblée par une chanson, qui s'avère provoquante.

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Précédents airs de notre série sur le chant dans le chant :
10 - Chant et hors chant : Le Chevalier à la rose
09 - Les jeux d'Olympia : Les Contes d'Hoffmann