Ouverture de Rossini en ouverture d'Ôlyrix
Nombreux sont ceux, en effet, qui connaissent cet air, sans pour autant savoir qu’il est extrait du dernier opéra de Rossini. Or, apporter un nouvel éclairage sur le répertoire opératique est justement l’un des objectifs que se fixe Ôlyrix.
Cette ouverture de Guillaume Tell nous transporte dans un paysage alpin, au milieu de la nature. Celle-ci est calme et paisible. Seul le bruit du vent dans les arbres perturbe le silence. Mais des nuages apparaissent (à 3:05), aussitôt suivis de quelques goutes de pluie, éparses d’abord, puis de plus en plus lourdes et rapprochées : un orage éclate. Le calme revient petit à petit. Seules quelques goûtes tombent encore, avant que le soleil n’éclaire ce cadre champêtre (5:10), où les cloches des bêtes paissant dans les pâturages retentissent au loin. C’est alors que les trompètes guerrières retentissent (7:55). Une ligne de cavaliers surgit alors à l’horizon se rapprochant au grand galop. Effrayés, les troupeaux se dispersent. La terre vole sous les sabots des chevaux qui s’élancent à la bataille.