Hommage à Mady Mesplé, au répertoire complet
Même avec tous ses triomphes comme soprano colorature dans le grand répertoire lyrique, Mady Mesplé fine musicienne ne délaisse pas l’opérette, la musique religieuse et surtout la création contemporaine vers laquelle son aisance dans le déchiffrage et sa curiosité l’appellent : Élégie pour de jeunes amants d’Hans Werner Henze ou création du Quatuor à cordes II de Betsy Jolas écrit spécifiquement pour dans le cadre du Domaine Musical fondé par Pierre Boulez, ouvrage alors enregistré,
L’Échelle de Jacob d’Arnold Schoenberg, Syllabaire pour Phèdre de Maurine Ohana.
Les difficultés techniques de ces pages musicales, leur singularité, apparaissent comme un défi que la cantatrice dotée de l’oreille absolue (mémorisation et reconnaissance de toutes les hauteurs sans avoir besoin de diapason) assume avec aplomb. La cadence du nombre de représentations assurées par Mady Mesplé ne faiblit guère au cours des années 70 et 80, même si le récital prend peu à peu toute la place. Son interprétation de la Poupée Olympia dans Les Contes d’Hoffmann de Jacques Offenbach à l’Opéra de Paris en 1975 dans la mise en scène magnifique de Patrice Chéreau reste gravée dans les mémoires.
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