350 ans de l'Opéra de Paris : Armide, sommet par Lully/Quinault
Le poète, auteur et librettiste Philippe Quinault achève sa carrière sur cet opus Armide et il meurt deux ans plus tard. Un an après Jean-Baptiste Lully (suite à une blessure au pied qu'il s'inflige avec son bâton en dirigeant une œuvre célébrant la guérison du Roi).
Armide comme d'autres magiciennes a inspiré de nombreux opéras, d'autant qu'elle appartient à La Jérusalem délivrée (poème épique signé par le Tasse en 1581) réimaginant la Première Croisade.
En voici deux versions originales, l'une par le Conservatoire de Romans et l'autre dans un salon à Bonn :
La tragédie lyrique française et cet opus en particulier inspireront plus tard une autre révolution dans le domaine de l'Opéra, à Gluck (qui reprit le texte de Quinault pour composer sa propre Armide en 1777).