Top 10 des contraltos : Sigrid Onegin
Son nom Sigrid Onegin rappelle deux opéras fameux (Siegfried de Wagner et Eugène Onegin de Tchaikovsky).
Elle prend ce patronyme après avoir épousé -symboliquement- le Baron Eugen Borisowitsch Lhwoff-Onégin qui est en fait le surnom de la compositrice-pianiste Agnes Elisabeth Overbeck, mais avant cela elle commence sa carrière avec son nom de jeune fille également homonyme d'un opéra : Lilly Hoffmann.
Également née au XIXe siècle mais de notre côté de l'Atlantique, la contralto franco-allemande naît en Suède. Dès le succès de ses débuts lyriques, en Carmen à Stuttgart, cette compagnie l'engage, avant Munich en 1919. Le succès la porte ensuite au Metropolitan Opera de New York et sa voix croit jusqu'aux rôles wagnériens, jusqu'à Bayreuth et Salzbourg.
De nombreux témoignages discographiques nous sont parvenus de sa voix, y compris en français avec cet air d'un compositeur d'origine allemande ayant fondé un genre dans l'Hexagone (le Grand Opéra par Meyerbeer), une collaboration à l'image de l'interprète :
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