Etat civil
- Artiste lyrique
Biographie
La basse française Nicolas Courjal naît le 18 janvier 1973. Il apprend le violon au Conservatoire de Rennes, puis rejoint le CNSMP en 1995, où il intègre la classe de chant de Jane Berbié. En 1999, il rejoint la troupe de l’Opéra Comique, puis celle de l’Opéra de Wiesbaden. Il donne une performance remarquée de Césaire dans Sapho de Massenet au Festival de Wexford en Irlande en 2001.
En 2002, il chante le Comte Lamoral dans Arabella de Strauss au Châtelet. L’année suivante, il fait ses débuts à l’Opéra de Paris dans une création de Dusapin, Perelà, l’homme de fumée (le Premier Garde du Roi/le Banquier Rodella), puis y retourne la même année dans Les Vêpres siciliennes de Verdi (le Comte de Vaudémont) et Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg de Wagner (le veilleur de nuit). Il fait ses débuts à La Fenice en 2006 dans Thaïs de Massenet (Palémon), puis prend les rôles de Colline dans La Bohème à Nice en 2008 et Mephisto dans Faust à Massy en 2009. Il débute à Covent Garden en 2010 dans Carmen de Bizet (Zuniga) et part en tournée au Japon avec la compagnie dans Manon de Massenet (le Comte des Grieux). En 2011, il chante Gesler dans Guillaume Tell de Rossini aux Proms du Royal Albert Hall de Londres et Gremine dans Eugène Onéguine en Avignon. Il est aux Chorégies d’Orange en 2012 dans la Petite Messe solennelle de Rossini, et retourne à Covent Garden dans Robert le diable de Meyerbeer (Albert).
Passionné par Wagner, il prend le rôle du Roi Marke dans Tristan et Isolde à Bordeaux en 2014. En 2015, il fait ses débuts à l’Opéra allemand de Berlin dans Roméo et Juliette de Berlioz (Frère Laurent). Le Français retourne à Covent Garden dans Guillaume Tell (Gesler). Il est présent en récital lors de l’édition 2015 des Chorégies d’Orange, honneur rare pour une basse. Il tient un an plus tard le rôle-titre du Roi d’Ys de Lalo à Saint-Etienne, puis revient à Covent Garden dans Œdipe d’Enescu (Grand Prêtre). Lausanne le reçoit en Charon et Pluton dans l'Orphée de Monteverdi. A Marseille, il incarne Pimen dans Boris Godounov de Moussorgski, Capellio dans Les Capulet et les Montaigu de Bellini, Philippe II dans Don Carlos de Verdi et Balthazar dans la version concert de La Favorite de Donizetti en 2017. Puis, il chante Ramfis dans Aïda du même compositeur aux Chorégies d'Orange. L’année suivante, la basse incarne les Quatre antagonistes à Monte-Carlo dans Les Contes d'Hoffmann d'Offenbach avant d’être Rodolfo dans La Somnambule de Bellini à Lausanne. Il retourne à Marseille en Phanuel dans Hérodiade de Massenet. L’Opéra de Paris le reçoit ensuite dans les rôles de Gomez dans L'Heure espagnole de Ravel et Betto dans Gianni Schicchi de Puccini. Toujours en 2018, il prend le rôle de Jacopo Fiesco dans Simon Boccanegra à Marseille, puis celui de Méphistophélès dans La Damnation de Faust en concert à Versailles. En 2019, il prend le rôle de Bertram dans Robert le diable pour ses débuts à La Monnaie, ainsi que celui de Gessler dans Guillaume Tell aux Chorégies et celui de Soliman dans La Reine de Saba de Gounod en concert à Marseille, où il prend également le rôle de Walton dans Les Puritains. Le rôle d'Hérode dans L'Enfance du Christ lui offre ses débuts à La Scala. En 2020, il retrouve le rôle de Frère Laurent à Bordeaux, mais cette fois dans la version de Gounod de Roméo et Juliette.
En 2020/2021, Nicolas Courjal enchaînera les prises de rôles : Golaud dans Pelléas et Mélisande à Rouen en janvier 2021, Walter dans Luisa Miller à Marseille en mars, puis Calatrava et le Père Guadiano dans La Force du destin à Toulouse en mai. Il chantera enfin Elphénor dans Circé de Desmarets à Versailles en juin.
Quelques chiffres
- Giuseppe Verdi 11.11%
- Jules Massenet 6.35%
- Gioachino Rossini 6.35%
- Autres 76.32%